L'arrivée de Rodor Acclamator

La pluie s’abattait depuis quelques heures sur les falaises, coulant en torrent dans les quelques canyons les traversants. J’étais parti depuis une journée de la citadelle INRI, quand je vis une chose magnifique. Après avoir marcher sur une route serpentant le long de la falaise, je me retrouvais face à la célèbre et magnifique Citadelle d’Ëa. J’avais entendu plusieurs éloges chanter par les bardes, au sujet de cet endroit, mais la vérité était encore plus divine. Après un court moment plonger dans mes songes, je pris la direction de la grande porte. Exténuer par le trajet, je décidais des lors de trouver une auberge, une quête bien compliquée en un lieu inconnu.
Après quelques minutes de recherche, je vis enfin l’enseigne que je convoitais tant. Poussant la lourde porte de bois et de métal, je plongeais dans une atmosphère chaleureuse et accueillante. Le long manteau posé sur mes épaules ruisselait de tout cotés, de cette eau tombée comme une pluie de flèches.
J’avançais vers le comptoir, déposant mon baluchon à son pied. Un coup d’œil furtif dans la pièce, Le visage caché sous ma capuche, je déposais mon marteau sur le sol de bois. J’attirais l’attention de la serveuse d’un court geste de la main.

« Bonsoir, demoiselle. Qu’avez-vous donc à me proposé ? »

La minimoine à qui Roddor vient de s'adresser est en fait Navi Yûshirô, dite "la Veilleuse". Elle s'approche et dit, s'inclinant:

"Bonjour Monsieur, Moïra et Amandine sont dans la réserve. Je crois qu'elles ne devraient pas tarder?"

Sur ces mots Navi se glisse derrière le comptoir et en extirpe diverses boissons alcoolisées ou non.

C'est alors qu'Amandine sortit de l'arrière-salle et s'exclama:

"Mademoiselle Navi! Mais ce n'est pas votre travail!"

Puis, se retournant vers le Chevalier:

"Vous souhaitez manger quelque chose?"

J’enlevais ma capuche d’un geste délicat. Dans un grognement, je m’éclaircissais la voix.

« Bonsoir, belle dame. »

Je me penchais au dessus du comptoir pour me rapprocher de la serveuse.

« Dite moi, avez-vous des cuisses de Charrs ? »

"Oui, il y en a justement qui finissent de griller", repartit Amandine en se dirigeant vers la cheminée.

"Et avec ceci?" reprit-elle avec son sourire numéro 5, celui qui veut dire: "Belle et zen." tandis que Navi se servait un jus d'aloès.

L’air réjouit.

« Ah bien, vous me mettrai la plus grosse, et je prendrais une chope de votre meilleure cervoise. »

Le guerrier sortit une petite bourse de cuir de son armure, et l’ouvrit.

« Et cela, c’est pour votre sourire. »

L’homme tenait en sa main une fleure minérale. La nature semblait avoir ouvrager cette objet avec ses plus grands soins, comme si elle avait tout arrêter pendant un moment pour ne ce consacré qu’a cette tache. La fleure avait l’apparence d’une rose, mais elle était faite de granit, pas plus gros qu’une main humaine. Rodor déposa le présent sur le comptoir, puis de la main il le poussa vers la dame.

Amandine reçut le présent avec des yeux étonnés, puis admiratifs devant la pureté de la taille.

"Vous ne devriez pas!" s'exclama-t-elle en sortant le plus imposant cuissot du feu et en lui présentant la broche.

Rodor prit la cuisse par la broche.

« Merci, demoiselle. Mon appétit va pouvoir enfin être satisfait ! »

Sortant un couteau de son armure, Rodor trancha un morceau de la cuisse fumante. La viande crépitait encore sous l’effet de la cuisson, et la graisse suintait de toutes parts. Le voyageur croqua dans la viande et mastiqua longuement. Une fois le morceau avaler il déclara.

« Il n’y a rien de plus beau qu’un Charr mort, excepté un Charr cuit ! »

Rodor afficha alors un sourire. La cicatrice sur son visage ce tordait sous l’effet du rictus.

« Votre auberge est vraiment très agréable. Puis-je vous prendre une chambre pour la nuit, mon voyage ma épuisé et j’aurais besoin de faire sécher mes affaires. »

Sur ces mots, l’homme prit une autre partie de la cuisse et la mangea.

Amandine leva le bras vers le bas:

"Les chambres sont en haut et sont ouvertes à tous les membres du Pacte d'Ëa. Un feu y brûle en permanence, vous pouvez y aller."

Rodor ce rinça le gosier avec une grosse gorgée de cervoise.

« Bien, je fini ma ripaille et j’irais vous en prendre une. Une bonne nuit de sommeil ne me fera aucun mal. »

Le voyageur fini sa cuisse, et engorgea d’une seule traite la pinte de cervoise, ce leva du tabouret, ramassa ses biens.

« Et bien, belle demoiselle, je vous souhaite bonne nuit. »

Rodor ce dirigea vers l’escalier de bois, mais juste avant de poser son pied sur la première marche, il ce retourna.

« Demoiselle, votre repas fut délicieux. »

Un léger sourire et il monta les marche deux par deux.