Le temps était ensoleillé, les oiseaux parcouraient les cieux. Rodor décida alors de parcourir l’île, histoire de découvrir quelques lieux pour ce détendre. Il avait entendu parler d’une crique où, par beau temps, on pouvait y apercevoir des sirènes. Enfilant une tunique bleu sombre, un bas de cuir marron et une paire de bottes de cavalier, Rodor sorti de sa chambre. L’auberge était calme, aucuns clients, pas même la gracieuse serveuse de la veille. Le guerrier poussa la porte et la lumière du soleil l’ébloui un instant. La pluie avait cessé de tomber. Il prit la direction de la côte, en espérant ne pas tournée en rond pendant des heures avant de trouver cette crique.
Deux heures plus tard, Rodor marchait encore, lorsque, après avoir gravit une pente douce, il ce retrouva face à la fameuse plage. C’était comme dans les récits des bardes, la brise océanique caressait son visage, au loin, une petite étendue de sable blanc entourée d’une muraille de granit. Le marcheur aperçu une silhouette sur la plage, puis tourna les yeux pour découvrir un petit chemin serpentant le long des falaises jusqu'à la plage.
Rodor descendu la pente calmement, heureux d’avoir pu au moins une fois dans sa vie, voir un lieu aussi splendide. Il s’assit sur un rocher, près de l’eau, à l’abri de l’écume des vagues. Il jeta un regard long et songeur sur le large, puis tourna la tête pour essayer d’observer discrètement la silhouette. Une jeune femme, mais impossible de voir son visage, les yeux éblouis par les rayons du soleil. Alors Rodor, grand timide qu’il est, replongea dans ses pensées, face à cette étendu d’eau.